Transformation numérique : jamais sans les stats

La réflexion est ouverte depuis hier dans le cadre des assises sectorielles organisées à Yaoundé par le ministère des Postes et Télécommunications.

En disposant de statistiques, on sait mieux où on va. C'est dans cet état d'esprit que le ministère des Postes et Télécommunications (Minpostel) organise depuis hier, 8 octobre à Yaoundé, les assises sectorielles des statistiques des postes, télécommunications et Tic sous le thème : « Les statistiques au cœur de la transformation numérique du Cameroun : enjeux, défis et perspectives ». Entre autres objectifs à atteindre : identifier les principaux défis liés à la disponibilité et à la qualité des données sur l'économie numérique ; évaluer les besoins en matière de formation et de renforcement des capacités ; définir un ensemble d'indicateurs clés pour mesurer le développement de l'économie numérique au Cameroun et élaborer une feuille de route pour la mise en place d'un système d'information statistique sur l'économie numérique. 
« Aujourd’hui où le numérique s’est invité dans toutes les activités, il est important pour nous d’avoir des statistiques relatives au développement de ce secteur qui est transversal. Mais cela pose un problème, parce que le numérique évolue très vite et les méthodes statistiques anciennes ne permettent pas toujours de collecter avec efficacité les données du secteur », a indiqué Minette Libom li Likeng qui présidait les travaux avec à ses côtés le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle.  
Les assises de Yaoundé devraient donc permettre de faire un état des lieux, voir les limites et ensemble, élaborer les méthodes pour améliorer la collecte des statistiques de ce secteur. « Avec le numérique, les données sont très importantes, et pour avoir les données, il faut les avoir collectées et on sait que celui qui dispose de bonnes données prend de bonne décision », a souligné le Minpostel. Il se trouve aussi que les données relevant de la souveraineté d’un Etat ne doivent pas être dispersées. « Comme le numérique est transversal, plusieurs acteurs possèdent ces statistiques qui échappent au gouvernement et aux structures qui sont chargées d’élaborer les statistiques dans notre pays. Nous voulons donc appeler tous les acteurs qui produisent les donn&eacu...

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