Fait divers : le mystère du pantalon disparu

Innocent Marius M., soudeur, censé partir tôt pour un chantier à Kribi hier, n’a pas retrouvé son vêtement dans la chambre d’auberge qu’il venait de partager avec une belle de nuit.

La police l’a trouvé au petit matin de ce mardi en sous-vêtements, poireautant dans une auberge à Texaco Aéroport (Douala II). Innocent Marius M., 34 ans, soudeur homologué, ne pouvait pas bouger, de toute façon. Et encore moins prendre la route de Kribi où l’attendait pourtant un chantier. La faute à un imprévu peu banal : la disparition de son pantalon durant le court séjour qu’il a effectué dans ladite auberge. Auberge où il n’a pas dormi seul, pour le peu de temps qu’il a dormi…
Selon des informations obtenues par la police du concerné et de badauds, Innocent Marius M. est un habitué des secteurs « hots » de cette partie de la ville. Il y est d’ailleurs surnommé « Marius le Chaud »… Il est certes marié (et père de trois enfants), mais son épouse est « maladive » et il la ménage, intimement parlant. En outre, marié sous régime monogamique, il ne peut prendre une seconde femme. Bref… Mardi nuit, il en croise une. Dans un bar non loin du « Carrefour Elf ».
Après un échauffement meublé de boisson et de nourriture, le couple ainsi formé prend la direction de Texaco Aéroport. Avant l’ouverture des hostilités, le technicien fait part d’une préoccupation : il doit être debout à 4h, pour un voyage.
C’est vers 4h30 qu’il se réveillera en sursaut. Notre soudeur se rue alors à la salle d’eau, puis entreprend de s’habiller. Là, il constate que son pantalon, accroché la veille à un clou, n’est plus en place. La porte de la chambre est toujours fermée, pourtant. Innocent Marius interpelle sa belle. Elle lui répond qu’ils étaient tout aussi affairés l’un que l’autre dans la nuit : elle n’a donc rien remarqué. La pièce étant petite, l’homme a vite fait d’en fouiller le moindre recoin. Le pantalon n’est nulle part. Chez « Marius le Chaud », la température monte.
Il commence à réclamer son pantalon bruyamment, puis appelle la police (les Esir). Au téléphone, ...

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