Etat du président de la République : la manipulation de trop
- Par Jean Francis
- 10 oct. 2024 12:03
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Comme il y a vingt ans, quelques esprits tordus ont cru pouvoir distraire l’opinion en annonçant des faits non avérés sur la situation du chef de l’Etat en séjour à l’étranger.
Ils ont remis ça ! Comme en 2004, en diffusant des informations non fondées sur la santé du président de la République. Comme en 2004, ils ne l’ont pas seulement annoncé malade, mais mort. Avec la montée en puissance des réseaux sociaux, ils ont cru pouvoir manipuler l’opinion avec ces « informations ». Une fois de plus, une fois de trop.
Des rumeurs parfois reprises par d’autres lanceurs d’alerte qui ont continué à faire leur chemin, sans pour autant rencontrer l’adhésion souhaitée. On en était encore là qu’ABS News Channel, réputée pour faire la propagande des bandes armées qui écument les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest sur YouTube est monté au créneau, en annonçant le décès du chef de l’Etat dans un hôpital parisien et le départ en urgence d’une délégation gouvernementale pour la France. Sans avoir procédé à quelque vérification que ce soit. Au regard de la ligne éditoriale de cette chaîne, cela n’était pas surprenant même si l’on a constaté, pour le déplorer, que les fondamentaux en matière de collecte et de traitement de l’information n’ont pas été respectés. Dans un cas comme dans l’autre. Des individus ont simplement choisi de s’asseoir derrière leur clavier d’ordinateur ou sur leur téléphone, profitant ainsi de la tribune qu’offrent les réseaux sociaux pour essayer de distraire l’opinion. Sauf que le sujet de leur « blague » est suffisamment grave pour attirer l’attention sur ces dérapages de plus en plus récurrents sur ces canaux de communication. Une attitude qui donne de plus en plus envie de croire avec Umberto Eco, universitaire, philosophe et sémioticien italien que « les réseaux sociaux ont donné le droit à la parole à des légions d’imbéciles qui avant ne parlaient qu’au bar et ne causaient aucun tort à la collectivité ».
Un dérapage auquel le gouvernement a tôt fait de mettre un terme. D’abord, à travers le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, René Emmanuel Sadi qui a indiqué qu’&ag...
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