Conseil régional de l’Ouest : le budget 2024 révisé

Il est de ces étoiles qui ne s’éteindront jamais bien qu’elles aient quitté ce monde. C’est le cas d’Alphonse Béni. Dans le cadre de la 28e édition du festival Ecrans noirs, un hommage a été rendu à l’un des pionniers du cinéma camerounais mardi dernier à l’Institut français du Cameroun, antenne de Yaoundé. C’était au cours d’une cérémonie riche en émotions et souvenirs qui a eu lieu en présence du ministre délégué auprès du ministère de la Justice, Jean de Dieu Momo, du délégué général du festival Ecrans noirs, Bassek ba Kobhio, de la veuve du cinéaste disparu, Suzanne Béni, et de nombreux amateurs et professionnels du 7e art.
Le premier épisode de cette soirée riche en témoignages était marqué par la projection de « Un enfant noir ». Son court métrage réalisé en 1978 et qui braque les projecteurs sur le racisme. « Je suis épaté par ce film que je viens de découvrir. « Un enfant noir » aborde une thématique extrêmement osée, surtout pour l’époque durant laquelle le film a été tourné. Il y a des films que je découvre ici que beaucoup de Camerounais aimeraient voir. Il nous ne faudrait pas que les films qu'Alphonse a laissés en héritage restent dans les coffres », a relevé le ministre Jean de Dieu Momo. Il a par ailleurs plaidé pour que les films camerounais soient davantage vulgarisés afin de faire rayonner notre culture. « Pourquoi nos enfants sont attirés par les Novelas qui vantent la culture étrangère alors que nous avons des films faits par les nôtres et qui promeuvent notre culture ? Le cinéma c'est l'ambassadeur d'une culture, d'un peuple et d'un pays », a-t-il souligné.
Autre temps fort de la soirée, un flash-back des films marquant...