Centrafrique : les petits pas de l’Accord de paix

Invitée mercredi dernier par le Conseil de sécurité, la représentante spéciale du secrétaire général et cheffe de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (Minusca) a fait le point de la situation dans ce pays. Notamment, la mise en œuvre de l’Accord de paix signé en 2019 entre le gouvernement et les groupes armés. Selon Valentine Rugwabiza, la dissolution de six groupes armés et de trois factions de groupes armés signataires de l’Accord politique pour la paix et la réconciliation est effective sur le terrain. A en croire la diplomate onusienne, cet engagement a abouti au désarmement et à la démobilisation de leurs combattants, avec l’intégration de certains dans les Forces armées centrafricaines (Faca). 
En vue d’une transition réussie et durable des ex-combattants au sein de leurs communautés respectives, la diplomate onusienne a interpellé le Conseil de sécurité à renforcer la mise en œuvre des activités de réintégration socioéconomique. Cinq ans après la signature de cet Accord de paix, les pourparlers entre le gouvernement et les groupes armés encore actifs se poursuivent en vue d’un retour de ces derniers à cet accord. Parmi les autres progrès enregistrés sur le terrain, Valentine Rugwabiza note la bonne gestion des frontières. La République centrafricaine et le Tchad ont signé hier un accord visant la sécurisation et la patrouille commune de leur frontière commune. La semaine dernière, le pays avait d&eacu...