Prévention de la santé mentale au travail : la bonne attitude à adopter

« Il faut un temps pour chaque chose, pour le travail, le sommeil. Toute la vie ne doit pas tourner autour du travail. Il faut favoriser la spontanéité, la flexibilité, apprendre à se reposer. Un cerveau qui se veut efficace se repose. Il faut planifier le travail, savoir s’organiser en conséquence, éviter le perfectionnisme, apprendre à dire non, savoir déléguer le travail, varier le travail. Et sur le plan individuel, puisqu’il n’est pas évident de changer le collègue ou le patron qui nous énerve, ce qui est plus facile à changer c’est nous-même. Il faut donc redevenir intime à soi-même, se faire plaisir, faire ce qui nous rend heureux ». C’est d’un ton ferme que le Dr Laure Menguene, psychiatre, prodigue ces conseils au personnel de la Caisse nationale de Prévoyance sociale (Cnps). C’est dans le souci de prévenir les risques de maladie mentale au travail que le ministère de la Santé publique a organisé vendredi dernier, au siège de la Cnps, un atelier de sensibilisation sur la santé mentale au travail. C’était à l’occasion de la Journée mondiale commémorée le 10 octobre dernier. 
Le personnel de cette institution, invité à prendre part à cette cérémonie, a pu comprendre ce qu’est la santé mentale. Et le Dr Menguene a dispensé un véritable cours magistral sur le sujet. Dans l’entame de son propos, l’oratrice a fait une différence entre santé mentale et maladie mentale. La première selon elle, est un état d’esprit de bien-être ou de mal-être et le second étant une pathologie. Pour être plus explicite, la spécialiste aborde la question du stress au travail. Elle explique que le stress est une bonne chose car il permet de réagir face à des situations. A ce moment on le qualifie de stress aigu. Il devient une pathologie lorsqu&rsq...