Nécrologie : Thomas Dakayi Kamga est mort

On ne l’avait pratiquement plus revu en public depuis son départ mouvementé de la direction général de la Camair au soir du 23 février 2005. Thomas Dakayi Kamga, ingénieur centralien, a donc quitté la scène le 26 octobre dernier à Paris à 80 ans, dans la discrétion qui le caractérisait. Sans doute parce que comme le laissent entendre ses proches, il n’a jamais su se fondre dans le moule de la politique. Et ce, nonobstant les hautes fonctions publiques qu’il a occupées à divers niveaux. Né le 6 décembre 1944 à Bandja, département du Haut-Nkam, région de l’Ouest. Il a fait ses études secondaires au collège Vogt de Yaoundé et au collège Libermann de Douala. Thomas Dakayi Kamga quitte ensuite le Cameroun pour la France où il s’inscrit à l’Ecole centrale de Paris. Fort du potentiel académique acquis en France, il a contribué aux travaux du barrage de Bamendjin et à l’extension de celui d’Edéa. A la création de la Société nationale d’Electricité du Cameroun (Sonel) en 1974, il est appelé à occuper l’un des deux postes de directeur général adjoint. 
Le 12 avril 1983, il fait son entrée au gouvernement en qualité de ministre de l’Equipement (actuel ministère des Travaux publics). Il est déchargé de son portefeuille ministériel en août 1985. Thomas Dakayi Kamga va alors connaître une traversée du désert qui va durer jusqu’en 1988 lorsqu’il est nommé à la tête de la Société des sacheries du Cameroun. Le 6 décembre 1991, la Conféren...