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Présidentielle américaine : le jour de vérité

Par Sainclair MEZING
05 nov. 2024 11:05
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La vice-présidente de la République, Kamala Harris, et l’ancien président, Donald Trump, s’affrontent ce 5 novembre 2024 pour la Maison blanche.

Qui succèdera à Joe Biden ? Qui de la démocrate Kamala Harris ou du républicain Donald Trump sera le 47e président des Etats-Unis d’Amérique ? Le suspense sera levé au terme du scrutin qui se referme ce jour, après le vote par anticipation et par correspondance entamé le 16 septembre dernier par la Pennsylvanie. Difficile de se prononcer pour le moment. Tant les deux personnalités sont restées au coude-à-coude dans les sondages et ont mouillé le maillot jusqu’au bout. L’événement de ce jour intervient au terme de plusieurs mois de campagne palpitante et éprouvante qui aura tenu la planète toute entière en haleine. Que ce soit lors de l’unique face-à-face télévisé du 10 septembre dernier ou des meetings populaires, souvent transformés en foires d’empoignes, les deux candidats se sont donnés des coups, parfois en-dessous de la ceinture. Etalant ainsi des lignes de fracture.
Le duel de ce jour met aux prises deux tempéraments diamétralement opposés. D’un côté, une vice-présidente sortante qui, durant ses quatre années aux côtés de Joe Biden, s’est particulièrement illustrée par sa loyauté, son éthique et ses positions morales. Des traits de caractère régulièrement mis en avant par ses partisans. De l’autre, un richissime homme d’affaires réputé pour ses sorties pas « politiquement correctes ». L’ancien président des Etats-Unis traîne l’image d’une personnalité imprévisible. En plus, Kamala Harris et Donald Trump ont démontré qu’ils ont des visions contradictoires sur l’essentiel des thématiques ayant dominé la campagne. Même si un rapprochement entre les deux est perceptible dans le renforcement des frontières américaines aux étrangers, ils n’ont pas la même approche sur l’économie, l’avortement, le conflit israélo-palestinien, l’environnement ou les armes à feu. Malgré sa position géostratégique privilégiée, l’Afrique n’a pas fait partie des priorités des deux candidats.