Lutte contre les violences conjugales : le combat continue…
- Par Sonia OMBOUDOU
- 26 nov. 2024 13:05
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C’est le message du ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille au lancement de la campagne de 16 jours d’activisme hier à Yaoundé.
Une épouse insultée par son mari et traitée de stérile en public par sa belle-mère. Dans cette ambiance délétère, elle se fait encore violer par son beau-frère. Viol suite auquel elle conçoit. La nouvelle fait des heureux jusqu'au jour où la belle-famille découvre que la grossesse n'est pas de l’époux. La jeune dame est battue jusqu'à ce que mort s'en suive. La comédie musicale se veut violente exprès, ce 25 novembre à l’esplanade arrière du Conseil régional du Centre. Des cris aux larmes, le public venu nombreux assister au lancement de la 18e édition de la campagne de « 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes » a du mal à supporter cette caricature du quotidien de plusieurs femmes victimes de ce fléau.
De 66 cas de féminicides l’an dernier à 67 depuis le début d’année, le ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille, Marie Thérèse Abena Ondoa, tire à nouveau la sonnette d’alarme. « Les violences faites aux femmes constituent l’une des violations des droits les plus répandues. C’est un obstacle majeur au développement des femmes et des filles, ainsi qu’au bien-être de leur communauté et de la société », a dénoncé le Minproff. Placée sous le thème : « Riposter et se reconstruire après les violences », cette 18e édition est l’occasion pour le gouvernement et ses partenaires de sensibiliser à nouveau l'opinion sur l'impact de la violence dans la vie des victimes et leur entourage. Insister sur la nécessité d'obtenir un changement de comportement et surtout, d’améliorer la prise en charge des victimes. « Beaucoup pensent encore qu’il est normal de taper sur une femme. Il faut intensifier la sensibilisation et susciter un engagement des autorités à la fois religieuse, traditionnelle et judiciaire. C'est un travail conjoint qui doit être fait pour inverser la tendance », a proposé Clarence Yongo, journaliste et fondatrice de la web TV Griote.
A côté des actions menées ...
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