Occupation anarchique de la voie publique : le casse-tête permanent

Un énième rappel à l’ordre et rien ne semble bouger. Le sempiternel problème d’occupation anarchique de la voie publique va bon train. Dans un communiqué rendu public le 1er novembre dernier, Luc Messi Atangana, le maire de la ville de Yaoundé, invitait tous les commerçants ambulants et ceux occupant les rues et les trottoirs à Mokolo Elobi et Elig-Effa, à libérer les emprises de la voie publique et à regagner le nouveau site construit. Six semaines plus tard, le décor est le même. Bien qu’informés de l’utilisation, les acteurs du secteur informel s’adonnent à fond à leur activité quotidienne tout en développant des astuces pour sécuriser leurs potentiels clients. Lundi dernier par exemple, au lieu-dit « Dovv Mokolo », fruits, friperie, chaussures, bijoux, produits de beauté et autres marchandises étaient étalés le long de la chaussée, à même le sol, dans des plateaux, des brouettes, ou dans des hangars de fortune, paralysant presque la mobilité des piétons et des automobilistes.
L’occupation anarchique des espaces publics par les vendeurs a fleuri un peu partout dans les marchés populaires des grandes agglomérations. Que ce soit à Yaoundé, à Douala ou à Bafoussam, l’incivisme des vendeurs clandestins met à rude épreuve les efforts des municipalités. De jour comme de nuit, difficile de se frayer un chemin à l’entrée et même dans les marchés. Malgré les mesures prises par les autorités pour dissuader ces derniers, à savoir saisir et confisquer les marchandises étalées sur la chaussée et le trottoir, l’occupation anarchique a la peau dure.  
Résultat, les villes sont devenues des commerces à ciel ouvert au point où les abords des voies sont anarchiquement occupés par ces commerçants qui ne se gênent pas du tout à y mener leurs activit&ea...