Théâtre : la colonisation « verte » allemande

Le sujet est au cœur de « Chaînes d’acier et de fumée » coécrit par Jens Vilela Neumann et Landry Nguetsa et présenté les 12 et 13 décembre derniers à Yaoundé.

Partir des faits historiques pour peindre l’actualité. Une corrélation qui fait l’essence du théâtre documentaire. Une forme dramaturgique utilisée par Jens Vilela Neumann et Landry Nguetsa dans l’écriture de « Chaînes d’acier et de fumée ». La pièce sous-titrée « Héritage de l’exploitation-Les chemins du retour à la terre », a fait l’objet de deux représentations à Yaoundé les 12 et 13 décembre dernier, respectivement au Centre culturel camerounais et à l’espace A(fro)topos Cultural Lab.
À chaque fois, Brigitte Massan à Biroko, Landry Nguetsa, Mahoussi Kotche et Evan Lyonga Boris ont présenté l’histoire de la colonisation allemande sous les angles de l’impact environnemental. « Chaînes d’acier et de fumée » s’ouvre sur l’arrivée des colons avec dans leurs bagages une politique agraire bien différentes de celle des populations locales. En musique et à travers des projections de documentaires historiques, les comédiens ont, avec finesse et parfois avec humour, en français et en allemand, illustré les travers du modèle de développement appliqué par les étrangers à la peau blanche : la pratique de l’agriculture intensive, la destruction des forêts, l’implantation des exploitations minières et industrielles, la naissance du chemin de fer, entre autres.
« Comment un homme peut-il traiter un autre homme de la sorte ? » ou encore « Comment pouvons-nous vivre dans un endroit si riche que la terre et être aussi pauvres ? » Des interrogations collectiv...

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