Immatriculation dans les enseignements secondaires : encore des retardataires

Le délai d’inscription sur la plateforme est repoussé au 28 février prochain. Les élèves doivent se presser pour ne pas être exclus du système.

Ce mardi 7 janvier 2025, Mary Halleson Mesame Amabo ne désespère pas de voir un changement au cours de la journée. Le proviseur du Lycée technique bilingue de Nsam regarde encore les listes interminables d’élèves insolvables de son établissement. Plus de 100. Deux jours après la reprise des cours pour le deuxième trimestre. « Ces listes seront affichées devant chaque salle de classe demain et nous allons commencer à mettre les élèves dehors, puisque les parents tardent à payer », indique le chef d’établissement. De ce côté, l’inscription des élèves sur la plateforme d’immatriculation en ligne des élèves n’est plus un souci. « Les élèves dont les noms figurent sur les listes en début d’année disposent systématiquement d’un numéro de matricule en ligne. Maintenant, le statut change selon qu’on a payé ses frais de scolarité ou pas », précise Mary Halleson Amabo. En effet, les élèves disposant d’un numéro de matricule, mais qui n’ont toujours pas réglé leurs frais de scolarité ont le statut « insolvable » sur la plateforme et ne sont donc pas pris en compte par le système financier. Conséquence, « ils s’exposent à une exclusion de l’établissement en fin d’année. S’ils veulent changer d’établissement, il faudra quand même que le dossier parte d’ici et que l’élève soit à jour pour être pris en compte par la plateforme », ajoute le chef d’établissement.
Une tracasserie qu’on connait peu dans le privé. Tant l’admission dans les effectifs des apprenants est liée au paiement de la pension scolaire. « Nos élèves sont en règle. Tous ceux en classe d’examen disposent déjà du matricule unique dont ils auront besoin même pendant les différents examens jusqu’au sortir du cycle secondaire », relève Nathan Oyono Messanga, vice-principal du Collège privé bilingue Frantz Fanon à Yaoundé. A date, 800 élèves disposent déjà d’un matricule unique. « Nous allons maintenant nous occuper des élèves des classes intermédiaires », ajoute-t-il. Pour s’assurer que l’identité donnée sur la plateforme ne soit pas erronée, cet établissement exige une pho...

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