Des acquis à capitaliser

Alors que l’heure du bilan des différentes initiatives prises en fin d’année pour aider la ménagère à remplir un peu plus facilement son panier est arrivée, force est de constater que les bénéfices sont partagés. De manière générale, l’attention est plus focalisée sur les prix bas pratiqués pour les consommateurs qui s’en donnent à cœur joie, heureux de pouvoir réaliser quelques économies, soit pour affecter cet argent à d’autres postes de dépenses, soit pour augmenter les quantités des denrées à acheter, afin par exemple de faire des réserves pour les périodes d’après-fêtes. Mais il faut aussi regarder les retombées sous le prisme des organisateurs et des commerçants. Bien que peu d’entre eux affirment engranger dans l’immédiat des gains financiers, ils reconnaissent que les foires et autres opérations de ventes promotionnelles ont du bon.
En effet, outre les bénéfices pécuniaires immédiats sur lesquels certains voudraient s’attarder, selon la formule triviale du « qui vend moins cher vend beaucoup », et qui pourraient s’appliquer aux vendeurs de biens, il serait judicieux de regarder également les retombées à moyen et à long terme, même pour les organisateurs, fussent-ils du secteur privé ou du public. Les structures derrière ces initiatives de lutte contre la vie chère, de détente et de partage d’expérience ont donc des motivations de plusieurs ordres. Parmi celles-ci, la quête de reconnaissance, de notoriété, de visibilité, la fidélisation du public, le maintien d’une certaine cohésion sociale, etc.
Certains l’ont si bien compris qu’ils font des pieds et des mains pour pérenniser...