Poésie : l’espoir à la Mouelle Kombi
- Par Alexandra TCHUILEU N.
- 16 janv. 2025 13:11
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L’auteur vient de commettre « les luminaires de l’espoir » un recueil de poèmes aux éditions AfricAvenir. L’auteur y scande l’espoir et l’amour.
105 pages de vers, de confessions, d’espoir. Dans « Les luminaires de l’espoir », Narcisse Mouelle Kombi II se positionne, non pas en agrégé de droit public et de science politique qu’il est. Encore moins en ministre de la République qu’il sert depuis plusieurs années. Mais, l’auteur marque un arrêt et regarde derrière lui. Il contemple et espère. Il entrevoit un brin de lumière dans ce qui peut ressembler à un chaos continuel pour certains. En cinq lunaisons, (chapitres) il raconte donc ce qu’il regrette, espère et entrevoit. Morceaux choisis de « Aphélies », la première lunaison de l’auteur. « L’incontinence des cerveaux à l’inconsistance des idées en appelle ; l’indigence des pensées véhicule les flots de l’impertinence », écrit-il dans le poème Flots de l’impertinence. Il va plus loin : « Rien n’est plus cruel que cet abandon dans les nacelles de la trahison. Rien n’est plus terrifiant que d’être cloué au pilori de l’injustice. », pousse-t-il dans « Légions de la démence » à la page 29.
La seconde lunaison « Parentalies » est un arrêt sur les drames causés par les conflits, dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. Dans « Alarmes étourdissantes », Narcisse Mouelle Kombi II écrit : « Dans la tiédeur de la nuit, à l’heure où la femme avec douceur s’ouvre à son homme, ils ont ensanglanté les demeures dédiées au bonheur. » Court mais poignant, le poème « Enfants assassinés ». « Honte à vous qui l’horreur répandez, la terreur semez. Malheur à vous qui les femmes violez, les hommes décapitez, les demeures pillez, les villages incendiez. » Après ces épisodes chaotiques, Narcisse Mouelle Kombi II entrevoit tout de même une lueur d’espoir. 20 poèmes dans la lunaison « Embellies » pour rappeler que rien n’est perdu. Dans « Floralies », la quatrième lunaison, l’écriture de l’auteur est abondamment empreinte d’eau. D’emblée, il plonge le lecteur dans les « Boutures de l’espérance », avant d’offrir une balade dans la géographie fluviale du Cameroun, sans en donner l’air. « Je veux jubiler au gré des fééries aquatiques de nos trésors fluviaux. Des hauteurs du Mont Cameroun, je veux clamer la beauté de l’Akwayafe, du Ndian et du Cross-River », s’exclame l’auteur à l...
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