Mines et industrie : précieuse transformation locale
- Par Marilyne NGAMBO TCHOFO
- 27 mars 2025 12:07
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Des actions visant à renforcer le tissu industriel national et assurer la substitution des importations sont en cours pour créer de la richesse et des emplois.
Une batterie de projets, programmes et autres initiatives sont en cours d’implémentation dans le vaste univers des mines et de l’industrie au Cameroun. Le but est de transformer localement nos matières premières et faire de l’import-substitution une réalité locale. Actuellement, dans le domaine de l’industrie, le cap est mis sur le développement des chaines de valeur, notamment la transformation de l’argile et du feldspath en carreaux, en assurant le suivi des usines installées à Kribi d’une part, et dans la localité de Kake d’autre part. Toujours dans le sous-secteur des matériaux de construction, l’Etat veut développer la filière ciment de manière à en réduire les prix. En effet, les six cimenteries opérationnelles au Cameroun sont accréditées d’une production cumulée de 4,7 millions de tonnes par an, pour une demande nationale estimée à 6,8 millions de tonnes en 2025. Pour combler le gap, quatre projets de construction de cimenteries se déploient dont « deux verront le jour au premier trimestre 2025 », selon le ministre par intérim des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique (Minmidt), Pr. Fuh Calistus Gentry. Cette année 2025 toujours, une impulsion sera donnée dans la chaine de valeur bauxite-alumine-aluminium via le démarrage du projet d’exploitation industrielle de la bauxite de Minim-Martap et la restructuration de la compagnie camerounaise d’aluminium (Alucam).
En effet, dans le cadre du Plan directeur d’industrialisation lancé en 2016, le Minmidt a entamé la modernisation de structures industrielles avec l’obtention d’un prêt de 15 millions de dollars (9,06 milliards de F) en 2023 pour la relance de 52 cuves de production d’Alucam. Dans la même lancée, la Cotonnière industrielle du Cameroun (Cicam) compte multiplier ses capacités de transformation par six, atteignant 5106 tonnes de fibres de coton d’ici 2030, avec un investissement de 70,25 milliards de F sur cinq ans. La filière bois n’est pas en reste avec l’opérationnalisation des zones économiques industrielles spécialisées d’Edéa et de Bertoua. Aussi, les premières unités de transformation des produits agricoles issues du technopole de Ouassa Babouté sont-elles attendues. En parallèle, le Programme national d’aménagement et de développement des zones industrielles va permettre le développement de la zone industrielle intégrée du Port autonome de Kribi, fluidifier le transport des marchandises et favoriser l’implantation d’entreprises. C’est déjà le ca...
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