Le cauchemar de «Makeba »
- Par Natacha BILOA SAMBA (stagiaire)
- 04 avril 2017 10:44
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Le long métrage de Christian Kengne met en exergue les troubles que rencontrent nombre de foyers.
La lymprophagie (un pacte de sang) entre deux conjoints et les violences faites aux femmes sont les thématiques traitées dans « Makeba », le film de Christian Kengne. Le réalisateur camerounais raconte l’histoire de Makeba, une jeune femme amoureuse de Mokonzi, son copain. Ils décident de se marier, et pour sceller leur union, font un pacte de sang chez un marabout. Après ce pacte, les deux conjoints célèbrent le mariage coutumier et deviennent par la suite parents d’un petit garçon. Quelque temps après, Mokonzi perd son travail. Cette tribulation professionnelle le rend violent à l’égard de sa famille. Le quotidien de ce foyer autrefois paisible deviendra une suite de bastonnades. La pauvre Makeba subit toutes ces violences, prisonnière de ce pacte qui stipule que la personne qui se séparera de l’autre mourra avant sept jours.
À travers des effets spéciaux, le film de 83 minutes fait voyager le cinéphile dans l’intimité de plusieurs foyers dans lesquels les jeunes filles et femmes sont soumises à divers traumatismes liés aux coutumes africaines où règne la violence conjugale. Il est également question des séquelles sur le comportement d’enfants issus des familles. Les conséquences des pactes que les uns...
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