Ebolowa : circulez, y a rien à voir…

Les populations de la capitale régionale du Sud, à l’instar des autres villes, voire de l’arrière-pays, ont paisiblement mené leurs activités, hier.

La surenchère de la provocation, portée par des mots d’ordre appelant aux villes mortes et fortement relayée par les réseaux sociaux, n’a pas prospéré dans les villes et campagnes de la région du Sud. Hier à Ebolowa, il n’y a eu aucune appréhension. Personne n’est sorti de sa maison pour aller d’abord voir si la ville était effectivement « morte » et, ensuite, prendre la décision de sortir y prendre une part active ou, enfin, rester au chaud, à domicile. Ce sont plutôt des populations qu’on a vu vaquer à leurs occupations quotidiennes. Comme à l’accoutumée, les membres des différents clubs de sport que l’on croisait, autour de 7h, regagnant leur maison, croisant, entre autres, des élèves et étudiants gagnant les différents campus des établissements scolaires, de la maternelle au supérieur. 
À côté des écoles qui n’ont pas suspendu les enseignements, les hôpitaux ont continué à administrer des soins, les agences de voyages, toutes directions, sont restées en activité, dans le brouhaha et les va-et-vient des cars de transport, les marchés n’ont aucunement fermé et les services publics, parapublics et privés ont accueilli le flot des usagers. D’ailleurs, ce lundi matin, c’est la cour principale de la délégation régionale du ministère de la Communication qui a servi de cadre à la cérémonie de levée de couleurs nationales, qu’organise, chaque matin, la délégation régionale du ministère de la Jeunesse et de l’Éducation civique, faisant ainsi le tour des servi...

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