Le processus de relèvement et de consolidation de la paix au Cameroun lancé hier à Yaoundé.
Le Cameroun est confronté depuis quelques années à une insécurité sur sa frontière orientale, provoquée par la situation qui prévaut en République centrafricaine, et à l’Extrême-Nord à des attaques et attentats de la secte Boko Haram. Avec comme conséquences des pertes en vies humaines, la perturbation de la vie économique et sociale, l’instauration d’un climat d’insécurité, l’afflux de milliers de réfugiés. Pour ce dernier aspect, la pression démographique causée par environ 70% dans la plupart des communautés locales se répercute sur les ressources naturelles et les infrastructures socio-économiques existantes comme les points d’eau potable, les écoles et centres de santé…
Pour répondre à ces crises de manière durable, le Cameroun a engagé, conjointement avec la Banque mondiale, les Nations-unies et l’Union européenne, le processus de relèvement et de consolidation de la paix (RCP). Au cours de la première session du comité de pilotage chargé de la mise en œuvre du RCP tenue hier à Yaoundé, Louis Paul Motaze, ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (MINEPAT), a indiqué que le processus va s’attaquer directement aux causes structurelles des conflits. Mis en œuvre dans quatre régions du pays (Extrême-Nord, Nord, Adamaoua et Est), le RCP cible cinq thématiques p...
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