Assurance maladie : couverture pour tous

La prise en charge élargie, la proximité des centres, la protection des mères et des enfants sont parmi les besoins prioritaires dans le secteur de la santé.

Toute personne devrait avoir accès aux services de santé de qualité. Tel est le principe de la Couverture santé universelle (CSU). Au Cameroun, on n’y est pas encore tout à fait. Et cela fait partie des engagements renouvelés par le président Paul Biya dans sa profession de foi, avant l’élection présidentielle du 12 octobre 2025. « Je veillerai à la mise en place d’un dispositif assurant l’accès effectif de tous nos compatriotes à la Couverture Santé Universelle », a-t-il annoncé. Il faudra donc passer de l’engagement à l’action pour l’ensemble des Camerounais, quels que soient les problèmes de santé. Pour cela, il est essentiel de définir un mécanisme de financement clair de ce vaste programme. Parce que la mise en œuvre de la CSU demande une structure financière sécurisée, afin que le système ne s’écroule pas. Le financement peut se faire de manière participative, en impliquant des acteurs étatiques, les partenaires au développement ou les populations.
Plusieurs modèles existent en la matière. Par exemple, un régime national d’assurance maladie financé par les recettes fiscales de l’Etat et les cotisations individuelles. Ce qui permet de couvrir 50% à 80% de la population en termes d’accès aux services de santé. Autre option : une loi instituant la Couverture maladie universelle sous deux régimes : un régime contributif pour lequel les citoyens apportent 1000 F chaque mois ; le régime d’assistance maladie dont les bénéficiaires sont pris en charge par le budget de l’Etat.
Au Cameroun, une plus grande proximité entre les populations et les structures de santé est incontournable. Les formations sanitaires existantes ont certes une base. Mais il urge de continuer à renforcer le plateau technique dans les hôpitaux et d’améliorer les services offerts. « Je poursuivrai la construction des centres de santé plus proches des populations et le renforcement de la qualité du plateau technique dans nos hôpitaux », a promis Paul Biya dans sa profession de foi.
A ce jour, la CSU a toutefois commencé à se déployer dans le pays. La phase 1 mise en œuvre depuis le 12...

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