Panafricanisme: Concertation à Lomé

Organisé en partenariat avec l’Union africaine (UA), le 9e Congrès panafricain s’est ouvert hier à Lomé au Togo. Jusqu’au 12 décembre prochain, cette rencontre qui regroupe des officiels venus de tout le continent, ainsi que des représentants des diasporas et des communautés afrodescendantes se veut un cadre de débats, d’idées et de mobilisation politique pour les Africains et les peuples d’ascendance africaine. Au cours des cinq jours de travaux, les participants entendent réfléchir sur les défis actuels du continent, renforcer les liens entre l’Afrique et ses diasporas et promouvoir une vision commune de développement, d’intégration et de souveraineté. Au cours de la cérémonie d’ouverture, le président du Conseil du Togo, Faure Essozimna Gnassingbe, a fixé le cap. « Le panafricanisme que nous appelons ici, c’est un panafricanisme pragmatique et exigeant. Un panafricanisme qui unit nos peuples, nos cultures, nos marchés, nos savoirs », a-t-il indiqué. Selon lui, face à un monde en mutation permanente, « l’Afrique divisée est vulnérable, mais unie, elle sera forte ». Avec pour thème : « Renouveau du panafricanisme et le rôle de l’Afrique dans la réforme des institutions multilatérales afin de mobiliser les ressources et se réinventer pour agir », la rencontre de Lomé se veut un cadre de réflexion autour de la question de la place de l’Afrique dans la gouvernance mondiale. Les congressistes entendent mettre leur temps à profit pour examiner la nécessité d’un siège africain permanent au Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies (ONU), la représentativité du continent dans les institutions financières internationales et la révision des mécanismes multilatéraux jugés défavorables aux économi...