Participation des femmes en politique : les parlementaires plaident pour une loi

Les femmes parlementaires poursuivent leur plaidoyer pour la mise en place par le gouvernement d’une loi spécifique contre les violences faites aux femmes en milieu politique. Hier encore, elles ont organisé, en partenariat avec l’Organisation des Nations unies dédiée aux problématiques de la femme (ONU-Femmes), un atelier d’échanges sur les violences basées sur le genre. Ces assises visent à terme, l’augmentation de la participation de la gente féminine en politique, en vue de dépasser ainsi les 33,33% qui sont à l’Assemblée nationale au cours de cette 10e législature ; les 33% qui existent actuellement à la troisième mandature au Sénat, ainsi que les 10,33% que l’on retrouve au sein des exécutifs municipaux, a relevé Laurentine Koah Mfegue, président du Réseau des femmes parlementaires. Les travaux ont été conduits par la vice-présidente de l’Assemblée nationale, Mary Muyali Meboka.
Cela garantira une démocratie inclusive, paisible et, partant, un développement qui se veut véritablement durable et homogène. Mais la condition est de tordre le coup aux discriminations, aux violences verbales, physiques et psychologiques, ainsi qu’« aux stéréotypes sexistes, auxquels les femmes sont confrontées au quotidien dans les milieux politiques. La pauvreté et le manque de ressources » font également partie des défis à relever pour augmenter leur présence, a relevé avec insistance, le ministre de la promotion de la Femme et de la Famille, Marie Thérèse Abena Ondoa, qui prenait également part à ces travaux.
Après avoir salué les mesures gouvernementales mises en place pour protéger et promouvoir la femme, Marie-Pierre Raky Chaupin, représentante-r&eac...