Transport aérien : 2026 sous de bons auspices
- Par Aïcha NSANGOU N.
- 11 Dec 2025 13:11
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Lors du Global Media Day mardi dernier à Genève, les perspectives du secteur ont été révélées aux journalistes venus du monde entier.
Le 9 décembre dernier, l’Association internationale de Transport aérien (IATA) a organisé à Genève en Suisse, le Global Media Day. Une rencontre qui a permis aux journalistes d’en savoir davantage sur les dernières actualités du transport aérien. Le ton a été donné dès les premières heures de la longue journée d’échanges par Willy Walsh, Directeur général de l’IATA. Ce qu’il faut retenir du rapport sur les perspectives en 2026 pour l’Afrique c’est que « le faible PIB par personne dans une grande partie du continent limite les dépenses discrétionnaires, ce qui rend les voyages aériens très sensibles aux prix et restreint le potentiel de croissance. La demande est aussi réduite par les restrictions relatives aux visas, les ententes bilatérales restrictives et les droits de passager élevés. De plus, les transporteurs africains ont les coûts unitaires les plus élevés au monde, le coût moyen étant presque le double de la moyenne de l’industrie.» La synthèse du document qui a été présentée indique les facteurs qui contribuent aux frais d’exploitation élevés en Afrique : les coûts élevés du carburant, la fragmentation des marchés, la vieillesse des flottes et le taux d’imposition des sociétés qui se situe en moyenne à 28 % (le plus élevé parmi toutes les régions). Ainsi donc, « tant que ces contraintes ne seront pas atténuées, l’industrie aérienne en Afrique va fonctionner avec des marges minces et une résilience limitée, même si l’augmentation du trafic est supérieure à la moyenne mondiale.»
Plus globalement, le rapport entrevoit de belles perspectives pour le transport aérien en 2026. « Les compagnies aériennes devraient générer une marge nette de 3,9 % et des bénéfices de 41 milliards de dollars, soit plus de 23000 milliards de F en 2026. Des nouvelles extrêmement bonnes, considérant les vents contraires que l’industrie affronte : coûts croissants causés par l’engorgement des chaînes d’approvisionnement...
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