Le président de la République, Paul Biya, a présidé samedi le défilé militaire et civil, très coloré, qui a duré deux heures et demie, au Boulevard du 20 mai.
Le chef de l’Etat est resté fidèle à ses habitudes, samedi. Le respect de l’heure : Paul Biya est arrivé au Boulevard du 20 mai, à 10 h. Le chef des armées est accueilli par le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense, Joseph Beti Assomo. Le rituel de la célébration de cette 45e édition de la fête de l’unité s’enchaîne. Après l’exécution de l’hymne national, le chef de l’Etat prend place à bord de sa limousine décapotable, pour la revue des troupes placées sous les ordres du général de brigade Simon Ezo’o Mvondo. Le président prolonge cette revue des troupes, en allant saluer dans son parcours, les populations civiles massées le long du Boulevard. Le public ne boude pas son plaisir, en l’ovationnant, en l’acclamant. Le ton de la fête est donné. Paul Biya boucle ce rituel et prend place à la tribune d’honneur où la première dame, Chantal Biya, l’avait précédé. Les corps constitués nationaux, les membres du corps diplomatique et les invités spéciaux sont déjà en place. Les deux autres tribunes ont également fait le plein d’œuf.
Le défilé militaire constitue la première articulation de cette célébration grandiose. Le général de brigade Simon Ezo’o Mvondo, commandant les troupes, assisté du colonel Enow Eyong Joseph, donne le rythme. Le public exulte. Pendant que les troupes entament le défilé à pied, les avions et hélicoptères militaires synchronisent dans les airs, au-dessus du Boulevard du 20 mai. A la satisfaction du public, émerveillé et impressionné. Le ton monte d’un cran lors de passages réussis des détachements de la Garde présidentielle, de la gendarmerie nationale, des élèves officiers de l’EMIA, des élèves de l’école des sous-officiers, des éléments de la marine nationale... Les passages du BIR, de l’armée de terre, ont arraché des applaudissements nourris. Les gabelous, les soldats du feu, les gardiens de prison ont tenu leur rang. L’assistance a apprécié le passage de la police qui alignait dans ses rangs, le premier policier Gbaka pygmée, Christian Abolo. On a salué la bravoure du contingent des soldats camerounais, anciens casques bleus des Nations unies, qui ont représenté notre pays dans des pays en guerre. Les anciens combattants et anciens militaires ont montré qu’ils ont encore de b...
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