Des moyens pour limiter les pertes

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Selon des estimations du Nouveau partenariat pour le développement en Afrique (NEPAD), le continent perd en moyenne 38 milliards de dollars (environ 19 000 milliards de francs) par an dans les industries extractives. Au Cameroun, le Cadre d’appui et de promotion de l’artisanat minier (CAPAM), après une descente en 2016 dans les sites d’exploitation artisanale peu mécanisée des régions de l’Est et de l’Adamaoua, évalue ces pertes à environ un milliard de francs par mois (soit 12 milliards l’année). En cause, les bénéfices provenant de l’exploration et de l’exploitation des ressources naturelles ne sont pas entièrement déclarés et reversés dans les caisses de l’Etat. Cela se vit notamment à travers l’exploitation et la commercialisation illicites des ressources minières dont le pays regorge.
Mais on peut arrêter la signée et le Cameroun est sur la bonne voie. L’adhésion du pays à l’initiative de transparence dans les industries extractives il y a quelques années est la preuve que des choses ont été faites pour mieux coordonner les résultats. Idem pour l’accession au processus de Kimberley qui garantit « la propreté » du diamant camerounais. Il est également prévu un circuit de canalisation de l’or, via le ministère des Finances, pour en constituer des réserves notamment &a...

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