Face à l’insuffisance du personnel enseignant, les emplois du temps sont généralement flexibles, pour permettre de combler ce déficit.
Pour la rentrée scolaire 2016-2017, l’effectif des enseignants du lycée technique de Bafoussam-Banengo affiche environ 150 enseignants permanents. Une vingtaine de vacataires s’y ajoute. Au lycée de Koabang (Bafoussam III), la réalité est toute autre. Fortune Bessi, censeur dans cet établissement, explique que sur 19 personnels, seuls six sont des permanents. Les 13 autres, recrutés comme vacataires, sont pour l’essentiel, des étudiants de l’université de Dschang.
« Cette situation crée un problème sérieux dans l’élaboration des emplois du temps. Parce que c’est en fonction de leur disponibilité que l’on est obligé d’ajuster les heures de cours », évoque-t-elle. Eu égard à ce déficit d’enseignants, la conduite des activités pédagogiques n’est guère facile. L’organisation des emplois du temps constitue ainsi un casse-tête chinois pour les censeurs. Lorsque le personnel enseignant est insuffisant ou presqu’inexistant pour certaines matières, les responsables d’établissements perdent le sommeil.
A titre d’exemple, le lycée technique de Bafoussam-Banengo ne dispose pas d’enseignant permanent de droit. Il n’est donc pas évident, indique le proviseur, Paul Fo...
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