Charles Borromée Etoundi: "Nous allons ressusciter le label Cosaco"
- Par Alexandra TCHUILEU N.
- 04 juil. 2017 08:48
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Président national de l’Amicosaco.
Après cette cérémonie de signature de la concession de gestion, on peut vous demander what next ?
A partir de cette cérémonie, le grand public va découvrir qu’il y a un projet à Makak. Nous allons passer à la phase communication. Nous sommes en train de préparer une grande campagne de communication qui va durer de 6 mois à un an. Nous avons dans cette campagne des cibles particulières : les populations et les églises. Il ne faut pas perdre de vue que le collège Sacré-cœur de Makak est un établissement catholique, c’est pourquoi nous ciblons en priorité les fidèles dans les paroisses et les communautés. Il y a également les anciens, les parents des anciens du collège, nos camarades de la diaspora et les frères du Sacré-Cœur. Nous ciblons aussi les personnes qui n’ont jamais entendu parler du collège. Nous allons informer tout ce beau monde en expliquant la philosophie qui sous-tend notre projet et les innovations que nous apportons à ce projet éducatif. Nous n’oublions pas les autorités administratives, les chefs traditionnels et le ministre des Enseignements secondaires. Il faut à ce niveau préciser que le collège Sacré-cœur tel que nous le concevons, ne correspond pas à l’esprit de la loi en vigueur sur l’enseignement privé confessionnel au Cameroun. Jusqu’ici, on avait affaire à deux acteurs : le fondateur ou le propriétaire, l’église et le ministère qui gère la politique éducative. Mais aujourd’hui, en plus de ces deux acteurs, il faudra compter avec le concessionnaire qu’est l’Amicosaco. Pour la première fois, l’église catholique confie la gestion d’un collège à des laïcs. Donc, l’appui du ministère ne sera pas seulement d’ordre financier. Il s’agira d’expérimenter ce nouveau modèle de partenariat.
Qu’est-ce qui explique l’intérêt de l’Amicosaco pour la gestion de cet établissement?
La vocation d’un établissement scolaire n’est pas de gagner de l’argent, mais de former les gens. Par tradition, un établissement scolaire est nécessairement déficitaire. Maintenant, il y a des établissements dont les succès entraînent des gains financiers, mais l’Amicosaco dans ses statuts est une structure apolitique qui n’a pas de visée économique. Si le nouveau collège génère des bénéfices, nous allons les réinvestir dans le collège pour le développer davantage.
La remise sur les rails de cet établissement nécessite de grands travaux qui vont requérir de gros financements. D’où vous viendront les fonds ?
Nous comptons tout d’abord sur nos propres cotisations. Ensuite, nous sollicitons des aides des partenaires. Parallèlement à la campa...
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