Matériaux de construction: ça se démocratise

 Ciment, fer, sable, gravier, tôles et autres se produisent localement, en qualité et en quantité

 

Pas la peine de ressasser le passé. Ce temps où, pour construire un logement, il ne fallait pas seulement avoir de l’argent. Mais aussi et surtout de la chance, pour que les matériaux de construction soient disponibles. Notamment le fer et le ciment. Un passé révolu donc parce qu’en matière de ciment par exemple, le futur est encore plus radieux que le présent. En effet, la production de ciment au Cameroun sera multipliée à partir de l’année 2018. Aux 4,2 millions de tonnes de capacités actuelles : 1,6 million pour Cimencam (France), 1,5 million pour Dangote (Nigéria), 500 000 tonnes pour Cimaf (Maroc) et 600 000 tonnes pour Medcem (Turquie), les différents producteurs du pays envisagent d’ajouter 3 millions de tonnes supplémentaires, à travers soit des extensions d’usines, soit la construction de nouvelles unités de production. Des capacités qui culmineront à 7,2 millions de tonnes d’ici un an. En plus, un cinquième opérateur est annoncé…
Cependant, la question du prix du sac de ciment demeure. Car jusqu’ici, l’augmentation de la production de ciment au Cameroun n’a véritablement pas induit la baisse des prix que les populations attendent. Le prix du sac de ciment de 50 kg n’a connu qu’un léger fléchissement depuis le temps, passant de 5000 F à 4500 F en moyenne.
Dans le même temps, la ferraille désormais collectée dans la nature au Cameroun sert de plus en plus à la production du fer à béton. Diverses sociétés de fonderie voient le jour au fil des ans, œuvrant dans la transformation et le recyclage des métaux. Parmi elles, celle de Didier Yimkoue, pionnier en la matière. « Nous avons un réseau de cinq mille collecteurs de ferraille réparti...

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