Déplacés internes et ex-combattants: La reconstitution des documents en discussions
- Par Jean Francis
- 05 oct. 2020 09:54
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Le sujet était au centre de la concertation présidée vendredi dernier à l’auditorium de ses Services par le Premier ministre, chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute.
En raison de l’insécurité qui prévaut dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest à cause des actions des éléments sécessionnistes et dans celle de l’Extrême-Nord en proie aux exactions de la secte terroriste Boko Haram, de nombreuses personnes se sont retrouvées en posture de déplacées internes. En quittant leur lieu de résidence pour fuir l’insécurité, certaines de ces personnes ont tout perdu, dont leurs documents officiels : actes de naissance, diplômes, passeports… Il est question aujourd’hui de procéder à leur réintégration dans la vie active en procédant à la reconstitution de leurs documents personnels. C’est le sens de la concertation présidée vendredi dernier dans l’auditorium de ses Services par le Premier ministre, chef du gouvernement. Autour de Joseph Dion Ngute, de nombreux membres du gouvernement, le coordonnateur du Comité national de désarmement, de démobilisation et de réintégration (Cnddr), Francis Faï Yengo, de celui du Plan présidentiel de reconstruction et de développement du Nord-Ouest et du Sud-Ouest (Pprd/No-So), Paul Tasong, le directeur général de la Recherche extérieure, Léopold Maxime Eko Eko, le secrétaire général de la délégation générale à la Sûreté nationale, Dominique Baya, représentant le Dgsn. En ouvrant les travaux, le Premier ministre, chef du gouvernement a rappelé que ces personnes sont aujourd’hui victimes des exactions commises par des groupes terroristes dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest et les adeptes de la secte terroriste Boko Haram dans la région de l’Extrême-Nord. « En plus de la destruction de leurs biens, plusieurs d’entre eux ont perdu des documents officiels et éprouvent d’énormes difficultés à retrouver une vie sociale normale », a souligné le chef du gouvernement.
Ainsi donc, sans documents d’état-civil, ces personnes ne peuvent prétendre à une carte nationale d’identité, un passeport ou alors postuler à un concours administratif. « Bien plus, sans diplôme, il leur est difficile de justifier des qualifications professionnelles dont ils peuvent se prévaloir et trouver un emploi salarié ». Les différents échanges ont permis de trouver les voies et moyens pour permettre à ces personnes de pouvoir disposer rapidement...
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