Salon africain de la femme rurale : la première édition lancée

Six pays, 20 villes, 100 femmes. Les productrices de la République centrafricaine, de Tunisie, du Tchad, du Gabon, du Sénégal, de Sao Tomé-et-Principe, de Guinée équatoriale et du Cameroun se sont réunies à l’esplanade du Palais des sports de Yaoundé pour exposer leur savoir-faire. Sous les stands : plantain, macabo, ignames, céréales, amandes de cajou, miel, poisson fumé, chenilles comestibles, arachides, huile de sésame, beurre de karité, dérivés de cacao, légumes, fruits, bouillies, aubergines et vêtements aux motifs locaux. Présidée par le ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille (Minproff), Marie Thérèse Abena Ondoa, en présence de plusieurs membres du gouvernement, l’ouverture du tout premier Salon africain de la femme rurale (Safer) a fait saliver plus d’un hier. « C’est sur la femme rurale que repose le développement d’une nation et le diamant vert c’est la terre. Raison pour laquelle nous sommes là pour démontrer ce dont on est capable », a déclaré Emmanuelle Yabanda, chef de délégation de la RDC.
Placée sous le haut patronage de la première dame du Cameroun, Mme Chantal Biya, cette première édition a pour thème : « La femme rurale, mamelle nourricière de l’Afrique : comment capitaliser son savoir-faire pour en faire une meilleure productrice de richesse ? ». Thématique qui trouve tout son sens à l’heure où les peuples africains sont appelés à saisir les opportunités de la Zone de libre-échange continentale africaine. L’initiative de la Fédération des unions des Gics de transformatrices des produits agricoles du Cameroun et de la Confédération africaine des transformatrices de produits agropastoraux est donc une occasion inédite d'accompagner la femme rurale, à travers la valorisation de ses produits, l'amélioration de la sécurité alimentaire, la gestion durable des ressources et la réduction de la pauvreté. « En Afrique, quel que soit le niveau de développement des pays, la femm...