Désinformation en période électorale : la riposte s’organise

En prélude aux élections prévues en 2025, les acteurs du processus électoral déploient différents mécanismes pour se prémunir contre les fake-news, notamment sur les plateformes numériques.


La voie vers les élections de 2025 au Cameroun s’ouvre au fur et à mesure que le temps passe. On note notamment depuis des mois une relative activité au sein des partis politiques. Elections Cameroon (Elecam), à qui revient la charge de l’organisation matérielle des scrutins, met également en place le dispositif nécessaire pour être à la hauteur du défi le moment venu. Au-delà de cette mobilisation de routine en ce contexte pré-électoral, l’attention des différents acteurs est également portée sur diverses menaces qui pourraient décrédibiliser le processus électoral si des mesures préventives ne sont pas prises. La désinformation sur les plateformes numériques, avec son corollaire qu’est la manipulation de l’opinion, constitue l’un de ces défis majeurs. Une conférence organisée dans le cadre du programme Africa Fact-checking Fellowship a adressé cette problématique les 27 et 28 mars derniers à Yaoundé. Les assises ont permis de former des journalistes, des représentants de partis politiques et d’associations de la société civile, des créateurs de contenus web, etc.
Les travaux ont connu la participation du ministère des Postes et Télécommunications et d’Elecam. L’rganisme est engagé dans une opération de renforcement des capacités de son personnel contre les dangers du cyberespace qui menacent le processus électoral. Une mission a été déployée à cet effet en Afrique du Sud les 27 et 28 février derniers et des formations sont encore prévues d’ici la fin de l’année en cours. L’enjeu est de taille, si l’on s’appuie sur les expériences du passé et si l’on considère l’arrivée de nouveaux outils technologiques. Lesquels pourraient s’avérer dangereux s’ils se retrouvaient en de mauvaises mains. Ainsi, lors de l’élection présidentielle de 2018, en plus de la prolifération des messages haineux, plusieurs faux profils avaient été créés sur Facebook et Twitter pour propager différentes données erronées et non vérifiées sur le déroulement du scrutin. Induisant en erreur les internautes peu avisés qui, pour beaucoup, prennent pour argent comptant tout ce ...

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