Chemin de fer Cameroun – Tchad : les études avancent

Le ministre des Transports (MinT), Jean Ernest Masséna Ngallè Bibéhè, a présidé une table ronde des investisseurs le 14 juin dernier à Yaoundé. Le projet de prolongement du chemin de fer entre le Cameroun et le Tchad était le principal point inscrit à l’ordre du jour. A ses côtés, le ministre du Commerce et de l’Industrie du Tchad, Mathieu Guibolo Fanga. Le ministre délégué auprès du ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, Paul Tasong, a également pris part aux travaux. Il était question de la présentation des conclusions des études de faisabilité et du rapport de l’assistance technique. Ces études ont été possibles grâce à l’appui financier de la Banque africaine de développement (Bad), d’un montant de 3,9 milliards de F. « Il était important que nous présentions la suite de l’étude de faisabilité aux investisseurs afin qu’ils voient l’importance de ce projet. A l’écoute de ce qui a été présenté, à savoir les opportunités économiques et tout ce qui peut intéresser les motivations supplémentaires, nous avons convenu d’organiser cette rencontre », a expliqué Jean Ernest Masséna Ngallé Bibehe.
A l’issue de ces études, les coûts de construction se situent globalement entre 2000 milliards de F et 6000 milliards de F. Deux types d’infrastructures ont été présentés : un ouvrage non électrifié et un ouvrage électrifié. Pour le premier cas, trois propositions de linéaires sont sorties de cette étude. Les coûts d’un chemin de fer non électrifié pour la ligne ouest, c’est-à-dire Ngaoundéré-Garoua-Maroua-Kousséri-N’Djamena sont de 4 079,3 milliards de F. Quant à la ligne Est qui va de Ngaoundéré à N’Djamena en passant par Moundou, Kélo et Bongor, les deux pays auront besoin de 2 584,4 milliards de F. Alors que la construction de la ligne centrale Ngaoundéré-Ga...