Attraction : dans les murs de CT

Les journées portes ouvertes se sont poursuivies hier au siège de la Sopecam. La rédaction de CT vous propose de suivre le guide et les visiteurs.

Ce 2 juillet, les portes sont ouvertes, et même grandes ouvertes à la Sopecam, de la guérite à l’imprimerie, en passant par la rédaction. Une belle opportunité pour les lecteurs, les passants et curieux de plonger dans les coulisses de Cameroon Tribune. A l’occasion de son 50e anniversaire, ils sont nombreux à venir découvrir comment la rédaction du quotidien du Boulevard de l’OUA est installée, travaille et le journal est fabriqué. En groupes, guidés par des journalistes de la maison ou un représentant des relations publiques, ou tout simplement en solitaire, les étudiants, des écoles de journalisme particulièrement, affluent. Bien représentés, les confrères de la presse : écrite, radio, télévision et cybernétique confondues, aussi. De même que des fonctionnaires, des cadres d’entreprises privées et autres multinationales. Différents partenaires également : communicateurs institutionnels, auteurs, publicitaires, relationnistes... 
Dès l’arrivée, ils foncent instinctivement vers l’exposition photo qui occupe une partie du site aménagé pour les célébrations. Là, chacun peut remonter le temps et voir comment Cameroon Tribune était fabriqué, il y a 50 ans, avec des équipements rudimentaires. A l’ère du développement technologique et de la publication assistée par ordinateur (Pao), de nombreux visiteurs n’en croient pas leurs yeux. Les étrangers au métier et même des professionnels découvrent des machines improbables aux noms rébarbatifs : clavier monotype, clavier Lynokey, phototitreuse, table lumineuse, photocomposeuse, plaques offset… « ça devait être compliqué de produire Cameroon Tribune à ses débuts ! On voit des personnes découper certains éléments aux ciseaux ou à la lame », note, l’air préoccupé, un visiteur devant des photos représentant des opérations de composition manuelle des textes et du travail au « marbre ». Plus loin, à l’imprimerie, l’impressionnante rotative KBA Comet qui se dresse sur plusieurs étapes coupe le souffle à certains. « Je me suis toujours demandé ce qui pouvait se cacher dans ce haut bâtiment et justifier son étonnante architecture. Donc, c’est cette machine ?!! », lâche un étudiant.
Que serait une visite aux journées portes ouvertes sans un passage à la rédaction, usine où se conçoit Cameroon Tribune ? Gu...

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