Cet ancien instituteur tire une bonne part de ses revenus de la production et de la commercialisation des safous.
En présentant sa plantation qui s’étend sur quatre hectares à Baleng, Jérôme Kouteu a le reflexe, tout en circulant, d’arracher les mauvaises herbes. On dénombre, dans ce champ, près d’une cinquantaine de Safoutiers. « C’est ici que j’ai mis en terre mes premiers plants de safoutiers il y a plusieurs années », explique avec fierté ce sexagénaire. Sa passion pour cette activité commence, selon lui, il y a une vingtaine d’années. Enseignant dans une école évangélique, il est logé sur le terrain de l’église. « Il y avait des safoutiers à l’arrière de ma maison. J’ai commencé à les cueillir pour les vendre en ville. La recette était satisfaisante », se souvient-il. Encouragé par le gain, il met en terre ses premiers plants, exploitant les champs où il avait accès. « Il y a ma propre plantation à Baleng (Bafoussam II). Il y a aussi les plantations de mon père à Baré-Bakem et à Melong (Moungo). Sur tous ces espaces, il y a des safoutiers que j’entretiens», affirme le producteur.
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