Iftic-Sup: ce que les Canadiens apportent

 L’accord de collaboration avec l’Ecole québecquoise d’administration publique a été présenté hier par le président du conseil d’administration de l’Iftic-Sup, Armand Claude Abanda

Armand Claude Abanda, président du conseil d’administration de l’Iftic-Sup, et par ailleurs représentant-résident de l’Institut africain d’informatique (IAI-Cameroun), peut s’estimer heureux. Et il ne cachait pas sa joie hier, à l’occasion de la présentation de l’accord de collaboration signé le 7 septembre 2017, entre son établissement et l’Ecole nationale d’administration publique (Enap) du Québec au Canada.
Pour Armand Claude Abanda, c’est tout simplement un « ciel nouveau qui s’ouvre avec la signature de l’accord de collaboration entre l’Enap et l’Iftic-Sup ». Il s’agit, pour les deux parties, de mettre l’accent sur une formation pointue des futurs élèves en master d’administration publique. Principal avantage de cette délocalisation, la réduction des coûts des études. Un intérêt économique certain pour les apprenants, qui n’ont plus à effectuer le long voyage pour le Canada, avec tout ce que cela peut comporter de dépenses quotidiennes et de problèmes d’adaptation. Autre intérêt, cet accord marque une victoire diplomatique pour le Cameroun, de par le choix de sa capitale, Yaoundé, pour abriter le siège de la future école.
L’Enap du Québec, la plus grande école de formation à temps plein et partiel de gesti...