Monnayage des recrutements: les chefs d’établissements dans le viseur

 Le contenu de la correspondance du ministre Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe adressée aux délégués départementaux a été répercuté dans les lycées.

Moïse F., est un parent aux abois depuis trois semaines. Son fils n’est pas encore inscrit dans un lycée de Yaoundé. Pourtant, il a déboursé une somme de 100 000 F pour cela. « C’est le montant que m’a exigé le censeur de ce lycée. Il vient d’être affecté sans avoir trouvé la place pour laquelle il a reçu l’argent. Je ne sais où donner de la tête et l’enfant est toujours à la maison. Apparemment, je ne suis pas le seul dans ce cas », confie le parent. Dans un autre registre, Jacqueline Mougoum a réussi à inscrire les siens, après avoir déboursé 50000 F pour l’un dans un lycée et 70 000 F pour un autre dans un lycée technique. « Ça n’a pas été facile, mais c’était un réseau sûr. C’est le prix à payer pour que les enfants aient une place », indique la dame.
C’est au constat de cette situation devenue monnaie courante dans les établissements scolaires à la rentrée, que le ministre des Enseignements secondaires (Minesec), Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe, a à nouveau tiré la sonnette d’alarme le 12 septembre dernier. Face à ces actions qui ternissent l’image du système éducatif camerounais, le Minesec a adressé une correspondance à tous les délégués départementaux. A charge pour ces derniers de sensibiliser les chefs d&rs...

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