Lutte contre l’extrême pauvreté: l’espoir dans les filets sociaux

Les bénéficiaires de ce projet ont reçu hier à Yaoundé, la visite d’une représentante de la Banque mondiale, en tournée d’inspection.

IIl n’y a pas de route qui mène chez les personnes démunies. A pied bien sûr, on grimpe des pentes abruptes, on traverse des bosquets, ruissellements d’eaux usées et immondices. On faufile entre maisons et toilettes à l’air libre… En cette matinée du 8 novembre 2017, le soleil est sorti bien tôt.

L’on a cheminé avec, pour parvenir au quartier Nkolso, en plein Yaoundé VII. Ce site a été choisi par la coordination nationale du projet «Filets sociaux», pour permettre à Rebekka E. Grun, économiste principale, partie de la Banque mondiale à Washington, de toucher du doigt les effets dudit projet sur les populations bénéficiaires.

Le projet filets sociaux est en effet une initiative du gouvernement camerounais, financé par la Banque mondiale à hauteur de 50 millions de dollars US (environ 25 milliards de F). Objectif : réduire l’extrême pauvreté et l’insécurité alimentaire.

Concrètement, il est question d’effectuer des transferts d’argent aux familles sélectionnées, afin de leur permettre de résoudre des problèmes vitaux. Deux ans durant, elles reçoivent une somme mensuelle de 20 000 F et 80 000 F en fin d’année, notamment au mois de novembre.

En ce mois de novembre 2017 justement, ça fera deux ans que Brigitte Zébazé, veuve de 54 ans, bénéficie du projet. C’est en dansant qu’elle a accueilli la délégation de la Banque mondiale. « Le projet filets sociaux est le mari des veuves, le père des orphelins.

On mange trois fois par jour. Les enfants ont repris le chemin de l’école, on se soigne à l’hôpital. Les filets sociaux amènent la prospérité », explique-t-elle en chanson, quelques tiges de l’arbre de la paix dans les mains…

Elle ajoute que grâce aux filets soci...

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