« Des mesures pour nettoyer le secteur du livre scolaire »

Au lendemain de la signature par le Premier Ministre, chef du gouvernement de textes relatifs aux manuels scolaires et matériels éducatifs, il convient de rappeler que la Société de presse et d’éditions du Cameroun (Sopecam) dispose d’une imprimerie et d’une chaîne du livre ayant une capacité qui peut absorber tous les besoins en livres scolaires au Cameroun. Tout comme la chaîne de reliure et le système de vernissage. Pour tout le cycle primaire, l’entreprise édite la collection d’anglais et des livres d’accompagnement pour les mathématiques et d’autres matières pour le secondaire. Avec les mesures d’assainissement, la Sopecam envisage de beaux jours pour le livre scolaire. Au total, plus de 360 titres toutes gammes confondues ont déjà été édités. Des titres qui se portent bien sur le marché grâce au professionnalisme, à l’expérience et au sérieux de l’entreprise.

Les explication  

  Honoré Koumé, responsable des Editions Sopecam, directeur marketing et commercial.

Le Premier ministre a signé une circulaire et deux décrets relatifs au respect de la règlementation en vigueur dans le choix, la production, la distribution et la durée de l’utilisation du manuel scolaire et autres matériels didactiques. Comment la Sopecam a-t-elle accueilli cette nouvelle ?

En tant que responsable des Editions Sopecam, c’est un soulagement parce que nous nous sommes pliés en quatre pour entrer dans le secteur de l’édition du livre scolaire. Loin d’être un projet commercial, nous voulions accompagner le gouvernement dans sa politique de diminution des coûts du livre qui restent un casse-tête pour les parents, mais aussi pour les questions de disponibilité et surtout de qualité. C’est aussi dans cette logique que nous proposons aux éditeurs un certain nombre de facilités pour les accompagner dans leurs projets. Mais, nous nous sommes retrouvés dans une espèce de jungle au sein de laquelle, les directeurs d’école au niveau primaire, se trouvent courtisés par les éditeurs qui à la fin son le dernier mot. C’est-à-dire que,  ce sont eux qui,  en définitive, sur les quatre propositions faites par la commission d’agrément, décident du livre à utiliser. Vous vous doutez bien que cela ne constitue pas une sécurité pour l’investisseur qui n’est pas sûr que le projet dans lequel il a placé des ressources, sera utilisé. C’est pourquoi de nombreux éditeurs se retrouvent avec des stocks de livres invendus et ça ruine les entreprises. Donc, la Sopecam ne peut être que fière de constater que ces mesures ont été prises pour nettoyer le secteur du livre scolaire.

Quelles seront les retombées pour la Sopecam ?

Le Top management à travers madame le directeur général a pris des mesures pour que nos différents projets soient remis sur la sellette. Qu’ils soient bien montés pour que les structures créées par ces deux décrets et qui vont dorénavant siéger les trouvent  prêts. Sur ce plan, nous sommes déjà parés à affronter ce nouvel arbitrage, que nous savons transparent. Nous avons la collection d’anglais, nous avons un projet pour le français et éventuellement d’autres pour le reste des mati&egra...

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