Les fils de ce pays, soucieux de mettre en avant leurs richesses culturelles, ont festoyé les 2 et 3 décembre à Douala.
« La guerre a tout dévasté. La culture centrafricaine a été enterrée. Sur le plan international, nous sommes identifiés comme les violents Séléka ou anti-Balaka. Ce festival est un tremplin pour montrer aux yeux du monde que nous ne cultivons pas la guerre, la haine, le cannibalisme en République centrafricaine.
Nous cultivons la paix. » Pour Bienvenu Gounoumoundjou, enseignant et représentant légal des réfugiés centrafricains à Douala, le Ti-î festival, organisé les 2 et 3 décembre au stade Youpwè à Douala, représente bien plus qu’un espace d’expression pour les artistes de son pays.
Un espace d’expression, c’est le but premier de la manifestation, comme l’explique la promotrice de l’évènement, Idylle Mamba, chanteuse et présidente de l’association Duke’Ziki, organisatrice du Ti-î festival : « Ça fait dix ans que je vis au Cameroun et j’ai fait un constat simple : la République centrafricaine est inexistante sur la scène artistique internationale. Pourtant je ne suis pas la seule artiste. C’est juste que les autres n’ont pas la possibilité d’exporter leur art. »
Et l’art ne figurait pas seulement dans les catégories musique, danse, théâtre. Il était aussi présent dans le sport et les jeux. Parce qu’il est aussi question de partage et de communion, la cohésion ne s’est pas faite qu’entre Centrafricains, au lendemain de leur fête nationale, en commémorat...
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