Au cours d’une séance plénière mercredi dernier à Sharm El-Sheikh, ils ont vivement appuyé l’idée d’une révision des pratiques en cours.
Le débat aura été particulièrement animé, mercredi dernier, à l’International Congress Center de Sharm El-Sheikh lors de la discussion sur la réforme des Nations unies. Pas moins d’une trentaine d’intervenants sont « montés à l’assaut » pour plaider pour des changements au moment où la première institution internationale s’apprête à changer de secrétaire général, avec l’entrée en fonction prévue en janvier prochain du Portugais Antonio Guterres. Au départ, un rapport présenté par l’Alliance parlementaire africaine pour la réforme des Nations unies (APAUNR). Un débat qui militait pour la fin de l’ « immobilisme » observé au sein de cette institution depuis la fin de la seconde guerre mondiale qui a vu certains membres de cette organisation, une minorité, de l’avis de Onyango Kakoba, président de l’APAUNR, se doter des pouvoirs les plus étendus au détriment des autres Etats, voire de continents entiers à l’instar de l’Afrique. Les parlementaires africains souhaitent, ni plus ni moins, qu’une ouverture des sièges de membres permanents au Conseil de sécurité, dont certains devraient être réservés à l’Afrique. Tous les arguments, ou presque, ont été évoqués pour cela. Ils vont du poids démographique du continent à son économie qui, selon certains orateurs, apparaît aujourd’hui comme « l’une des plus prospères ».
Or, la seule modification intervenue au niveau du Conseil de sécurité de l’ONU date de 1963. Il s’agit de celle qui a vu le nombre de membres non-permanents passer de six à dix, avec en 1964, l’ajout de l’Afrique comme « région ». De l’avis des parlementaires africains, si les problèmes liés &ag...
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