La compagnie Noctiluk a présenté sa pièce « Le njangui du Ngomna » lundi dernier au Centre culturel camerounais.
Le nuage de rire dissipé, le message est là, profond, regrettable. Les biens publics sont gaspillés dans des œuvres inutiles et égoïstes par des dirigeants sans aucun scrupule. La pièce « Le Njangui du Ngomna » ou « L’argent du contribuable », mise en scène par les humoristes camerounais Basseek Fils et Amadou Bouna, a fait rire, parfois aux larmes, les spectateurs du Centre culturel camerounais lundi dernier à l’occasion du FENAC. Un ministre et un député empêtrés dans une affaire de corruption. 120 milliards pour construire une école qui ne verra jamais le jour ! Mais si bien sûr, il y a cette pose de la première pierre, à la date prévue pour la réception du projet…
La pièce est un coup de gueule, et surtout une interrogation de la jeunesse africaine représentée ici par les quatre comédiens de la compagnie Noctiluk. « Nous voulions montrer ce rapport finalement si difficile que certains dirigeants ont avec l’argent du peuple », souligne Basseek. Un crime qu’Amadou Bouna, Basseek Fils, Bertrand Baleguel, et Mbongue Epee, ne laissent pas impuni. Au terme de la pièce, les coupables doivent tout de même répondre de leurs actes. « Dans sa conception, on a fait la pièce dans le style de théâtre de boulevard, pour diluer le côté tragique dans une forme d’humour », précise Basseek Fils, qui, à titre de ra...
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