« Les religieux ont un rôle d’éducation »
- Par Azize MBOHOU
- 17 févr. 2020 16:29
- 0 Likes
Cheick Dr Ibrahim Moubarak Mbombo, président de l’Union islamique du Cameroun.
Dans son message à la jeunesse le 10 février dernier, le président de la République a invité les hommes de religion que vous êtes à une implication dans l’éducation morale des jeunes, face à une montée de la violence inquiétante dans le milieu scolaire. Comment avez-vous accueilli cette interpellation ?
L’interpellation du chef de l’Etat Paul Biya à l’endroit des religieux que nous sommes a été accueillie avec beaucoup d’enthousiasme d’une part, mais avec l’esprit de responsabilité. Ce, au regard d’un certain nombre de phénomènes qu’il a lui-même énuméré. Il a lancé un appel aux jeunes compatriotes des régions concernées par les formes d’instabilité et d’attaques inhumaines. Puis il a évoqué sur phénomène nouveau que le Cameroun n’a jamais connu, en dehors des phénomènes des drogues. Il s’agit du crime perpétré par un jeune élève sur son enseignant. Et c’est sur un terrain pédagogique que le président de la République, se penchant sur ce phénomène, interpelle les parents et immédiatement les religieux, puis les enseignants. Il fait appel à toutes ces autorités morales pour demander que de tels faits ne puissent se reproduire. Le chef de l’Etat pèse ses mots en utilisant le mot « éducation », non pas le mot instruction. Parce que les parents et le religieux ont le rôle de l’éducation. Et l’enseignement dans nos écoles devrait associer l’instruction des enfants à l’éducation. Et cette éducation est la partie morale, la valeur éthique qui inclut non seulement le civisme, surtout le respect de l’autre. Donc, les religieux que nous sommes, doivent être plus responsables et galvanisés dans l’accomplissement de cette mission d’éducation.
Quelles sont les actions concrètes que vous entendez mener pour véhiculer ces valeurs morales aux jeunes ?
La stratégie ou le plan de travail prévoit une assise avec des enseignants, des prédicateurs, des enseignants religieux, des imams, tous les cadres religieux et leurs leaders, les ouvriers religieux et les anciennes ou les femmes de culte qui sont les mères des croyants. Tous ensemble, il est question de faire le bilan de l’année passée dans un c...
Cet article complet est réservé aux abonnés
Déjà abonné ? Identifiez-vous >
Accédez en illimité à Cameroon Tribune Digital à partir de 26250 FCFA
Je M'abonne1 minute suffit pour vous abonner à Cameroon Tribune Digital !
- Votre numéro spécial cameroon-tribune en version numérique
- Des encarts
- Des appels d'offres exclusives
- D'avant-première (accès 24h avant la publication)
- Des éditions consultables sur tous supports (smartphone, tablettes, PC)
Reactions
De la meme catégorie
Systèmes de paiement : les pays de l’OCI veulent migrer vers le numérique
- 07 nov. 2024 12:08
- 0 likes
Commentaires