RCA : des garde-fous nécessaires

En invalidant les candidatures des membres des groupes armés au double scrutin présidentiel et législatif du 27 décembre 2020, la Cour constitutionnelle centrafricaine a barré la voie de la compétition électorale aux rebelles qui entretiennent encore l’insécurité dans certaines localités du pays.
De nombreux Centrafricains savent que l’insécurité demeure l’une des grosses plaies de leur Nation. Qu’elle soit orchestrée par des groupes armés ou par des rebelles assoiffés de pouvoir, cette insécurité a causé d’énormes dégâts en République centrafricaine. A telle enseigne qu’elle s’est soldée par une demi-dizaine de coups d’Etat militaires et de nombreuses crises parmi lesquelles la grave crise qui a duré de 2013 à 2016. Ayant opposé la Séléka aux Anti-Balaka, sur fond de tensions communautaires, elle ne s’est achevée qu’en 2016 avec l’accession du président Faustin Archange Touadéra à la magistrature suprême.
Le programme de Désarmement, démobilisation, réintégration (DDR) avait alors été mis sur pied afin d’accueillir les anciens combattants et leur ouvrir de nouvelles perspectives. Certains groupes armés ont accepté de se conformer à ce programme. D’autres ont continué à s’exercer au maquis. L’accord de paix du 6 février 2019 a été négocié à Khartoum au Soudan pour conduire les 14 groupes armés signataires à revenir à de meilleurs sentiments.
Certes, on a pu constater un recul de l’insécurité de l&r...

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