Mali : la CEDEAO maintient ses sanctions

Les dirigeants de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest ont décidé au cours d’un sommet tenu vendredi à Accra au Ghana de ne pas lever les mesures contre la junte au pouvoir à Bamako.

Le huisclos des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) tenu vendredi dernier à Accra au Ghana s’est achevé sur le maintien des sanctions contre le Mali. Avec fermeté, les dirigeants ouest-africains demandent à la junte au pouvoir à Bamako une transition de 12 à 16 mois pour une levée progressive desdites sanctions.

Cette décision intervient une semaine après l’échec des négociations à Bamako entre le médiateur de la CEDEAO, Goodluck Jonathan, l’ancien président nigérian, et le gouvernement d’Assimi Goïta. Les deux parties ne se sont pas accordéessur un calendrier pour la tenue des élections, même si le régime militaire de transition a proposé de réduire la durée de transition de 36 à 24 mois. Proposition rejetée par la médiation de la CEDEAO.Ces sanctions prises le 9 janvier 2022 après que la junte militaire a décidé de ne plus organiser les élections fin février dernier comme initialement prévu, sont une sorte d'embargo économique portant sur la fermeture des frontières,la suspension des échanges autres que les produits médicaux, pétroliers, de première nécessité et l’électricité. Toutefois, le dialogue se poursuittout de même dans la recherche d’un compromis.

Au cours de ce sommet, les dirigeants d’Afrique de l’Ouest ont aussi sommé le Conseil national de transition (CNT) au pouvoir en Guinée de présenter un calendrier « acceptable » jusqu’au 25 avril 2022. L’organisation sous-régionale met en garde Conakry sur d’éventuelles sanctions qui pourra...

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