Renforcer la lutte

Ce serait défoncer une porte ouverte que de dire que les prix de quasiment tous les produits de grande consommation ont augmenté sur le marché camerounais. Au point où les consommateurs ne savent plus à quel saint se vouer. C’est donc pour limiter cette flambée des prix, mais surtout la saignée dont souffrent les ménages dans leurs bourses que le ministre du Commerce, a décidé de recadrer les commerçants, notamment ceux qui augmentent les prix de manière unilatérale et exponentielle. En effet, ces derniers mois, les produits de première nécessité sont devenus inaccessibles pour les petites bourses. La sardine à l’huile, dont les conserves peuvent intervenir à tous les repas, connaissent une augmentation d’une moyenne de 100F, passant de 390 F à 500 F, voire 550 F par endroits. Les pâtes alimentaires sont dans la même tendance chaussière. Les paquets de 500 g sont passés de 500 F en moyenne à 650 F, sans aucune publicité. 
Les deux arrêtés du Mincommerce, dont l’un rend obligatoire le dépôt préalable des barèmes de prix de certains produits de grande consommation, avant toute mise en vente sur le marché national, et l’autre rappelle la liste des produits et services dont les prix et tarifs sont soumis à la procédure d’homologation préalable, viennent donc sonner le glas d’une pratique hors la loi : la spéculation. 
Les opérateurs des différentes filières concernées par ces dispositions légales devraient donc soit revoir les prix actuellement pratiqués à la baisse, soit attendre l’issue des concertations avec le ministère du Commerce. Sinon, comme le prévoit la loi N°2015/018 du 21 décembre 2015 régissant l’activité commerciale au Cameroun, et sur laquelle le Mincommerce s’est appuyé pour prendre ces deux arrêtés, ils encourent un certain nombre de sanctions. Parmi celles-ci, la suspension d’activités avec pose de scellés sur le commerce ou les locaux de l’opérateur mis e...

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