Criminalité : Maroua en alerte

Abattue jeudi dernier 21 avril par des malfrats non identifiés alors qu’elle regagnait son domicile après une dure journée de travail, Marie Hawa, secrétaire au collège confessionnel Jacques de Bernon de Maroua a rendu l’âme le lendemain à l’Hôpital régional. Ceci malgré les soins intensifs dont elle a bénéficié de la part du corps médical. La veille de Pâques, un voleur qui venait d’arracher le téléphone portable à une dame a été appréhendé et brûlé vif au quartier Domayo, par les populations visiblement en courroux. Son complice qui se croyait hors d’atteinte a été rattrapé au quartier Doursoungou et lynché lui aussi. Deux jours auparavant, au quartier Baoliowol, non loin de l’hôtel Mizao, au petit matin, un conducteur de moto taxi a été égorgé. Ses bourreaux ont par la suite emporté son engin qui lui permettait de faire vivre son épouse et ses trois enfants.
Ces cas d’agression physique enregistrés depuis le début du jeûne du ramadan sont légion dans la ville de Maroua ; tout comme les braquages à domicile. Et ceci malgré la présence des forces de sécurité et de maintien de l’ordre. Ces derniers temps, il n’est pas conseillé de se trouver loin de chez soi à des heures tardives. Même les conducteurs des motos taxis ne sont pas totalement en sécurité ; leurs motos sont généralement la cible des malfrats qui les arrachent pour aller les brader dans des localités reculées. D’autres bandits préfèrent ven...