Fibre optique : faut-il tout miser ?

A l’avènement de la fibre optique au Cameroun, cet outil avait été présenté comme la panacée à tous les problèmes de communications électroniques connus jusque-là. Sauf que, aujourd’hui encore, malgré plus de 20 000 km de fibre installés à travers le pays, les perturbations font de la résistance. Pour contourner les limites de la fibre optique, Keyvin Ngansop, spécialiste des réseaux et télécommunications propose plusieurs pistes : le recours aux réseaux sans fil avec utilisation des ondes magnétiques. Notamment le satellite, les faisceaux hertziens, les technologies wifi, wimax, etc. « L’avantage principal des technologies sans fil est la grande couverture réseau, par exemple un satellite peut couvrir 42% de la surface de la terre contrairement à la fibre optique qui ne pourra pas couvrir des grandes zones à l’échelle internationale. Là où la fibre optique est limitée, il est préférable d’avoir recours aux technologies sans fils », explique-t-il.  L’amélioration de l’offre des services en qualité est l’un des axes prioritaires des pouvoirs publics dont l’enjeu important se pose sur la transformation digitale au Cameroun. Selon Jean Enama, un autre spécialiste du domaine, une voie de contournement supplémentaire est celle de l’aménagement et de l’élargissement du réseau infrastructurel. 
Le Cameroun compte aujourd’hui plus de 20 000 km de fibre optique avec quatre câbles sous-marins de grande capacité (32TB), des boucles optiques urbaines et bien d’autres points d’échanges Internet. Malgré la masse importante de ce réseau de transmission, la qualité de s...