Mutilations génitales: la chasse aux exciseurs

A l’occasion de la Journée internationale contre le fléau lundi dernier, le Minproff  a réaffirmé la détermination du gouvernement à en découdre.

Pour marquer la célébration au Cameroun de la Journée internationale « Tolérance zéro aux mutilations génitales féminines», Marie Thérèse Abena Ondoa, ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille a fait une déclaration hier à la presse nationale. Une cérémonie sobre certes, mais un discours ferme à l’attention des poches de résistance de la lutte contre les mutilations génitales féminines. «Le temps de la négociation est révolu », a averti le ministre en rappelant toutes les actions menées par le gouvernement pour décourager les exciseurs et les exciseuses : la sensibilisation, la création des pools de surveillance de proximité dans les communautés, l’accompagnement psycho-social des victimes, le soutien à la reconversion économique des pratiquants, etc. Une convention a même été signée avec le Conseil des Imams et dignitaires musulmans du Cameroun pour éduquer sur les dangers de la mutilation génitale féminine.  
Le plaidoyer a atteint son apogée avec la promulgation du Code pénal qui, désormais, condamne à de lourdes peines, les auteurs de cette pratique rétrograde. Pour en faire une arme redoutable et dissuasive, Marie Thérèse Abena Ondoa invite les victimes et leurs proches à dénoncer, le cas échéant. Car la loi prévoit une condamnation à la prison à vie des professi...

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