Campagne électorale : c’est parti !

Quelques meetings, très peu d’affiches ou des banderoles particulièrement visibles dans les artères de nos villes. Parfois quelques caravanes motorisées pour se révéler au grand public. Le samedi 25 février 2023, jour du lancement officiel de la campagne électorale, en vue de l’élection des sénateurs prévue le 12 mars prochain, aura donc été une journée quelque peu ordinaire pour les Camerounais. Une ambiance qui pourra être vécue ainsi jusqu’au samedi 11 mars 2023, lorsque prendra fin cette phase du processus électoral. La raison, on la comprend très bien. Le mode d’élection des sénateurs n’est pas le suffrage universel direct. Seuls sont concernés ici, les conseillers régionaux et les conseillers municipaux.  Les meetings grand public peuvent donc apparaître inappropriés dans cette circonstance. La plupart des formations politiques engagées vont ainsi s’engager dans une campagne dite de proximité à l’effet de convaincre les électeurs pour le choix du 12 mars 2023. Toutefois, la journée de samedi a permis à certains de descendre déjà sur le terrain. On l’a avec les délégations régionales du Rdpc à l’Ouest, dans le Nord-Ouest, le Centre, le Sud, l’Extrême-nord… Le Parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn), qui participe à cette élection pour la première fois est descendu sur le terrain samedi dernier à Douala 5e sous la conduite du député Nourane Fotsing. 
Pour sa part, le Front des démocrates camerounais (Fdc) en compétition dans la région du Centre a travaillé samedi dernier autour de son  président, Denis Emilien Atangana, afin de peaufiner sa stratégie de campagne. Il est du reste annoncé du côté de cette formation politique, des contacts avec les magistrats municipaux dans l’optique de l’organisation de rencontres avec les conseillers municipaux. Même au niveau de la propagande électorale des partis politiques sur les antennes et le plateau de la Crtv, ce n’est pas encore la grande affluence. Pour le démarrage samedi dernier, seuls le Rdpc, le Pcrn et l’Union nationale pour la démocratie et le progrès (Undp) ont répondu présents.
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