Nouvelle tarification dans l’écosystème Gimacpay : une mise en œuvre en suspens

Décision prise vendredi à la suite d’une réunion de concertation sur la révision de la taxation des transactions monétiques interopérables dans la sous-région Afrique centrale.

La grille tarifaire actuelle du Groupement interbancaire monétique de l'Afrique centrale (Gimac) est toujours en vigueur. C’est la principale information à retenir de la réunion de mise en œuvre d’une nouvelle tarification, tenue les 23 et 24 mars 2023 à Douala. Les travaux ont réuni les banques de la zone Cemac (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale), les opérateurs de mobile money, les établissements de paiement, de transfert d’argent et d’autres acteurs qui offrent des services à valeur ajoutée dans l’interopérabilité dans la sous-région (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée Equatoriale, Tchad). Ils ont échangé sur l’état des lieux de la monétique intégrale et le projet de tarification. 
L’objectif principal au début de la rencontre était de revoir et conclure la grille tarifaire actuelle (pour en avoir une nouvelle). Une grille où par exemple, la tarification des transactions de wallet à wallet se fait à 2%, est plafonnée à 2000 F et peut aller jusqu’à 2 millions de F. L’objectif a été modifié après les échanges et les doléances des participants, comme l’explique Valentin Mbozo’o, le directeur général du Gimac : « Certains acteurs de la monétique intégrale estiment que des transactions se font à perte pour eux. Il faudrait redimensionner, trouver le bon équilibre entre ce qu’ils mettent en œuvre pour performer ces transactions et le coût de revient. Il y a des compléments dont le Gimac et la Banque centrale (Beac, ndlr) ont besoin pour justifier les approches tarifaires de certains acteurs de l’écosystème. Nous nous donnons quelques mois pour pouvoir répondre, sur la base d’une étude sérieuse de données analytiques de te...

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