Inscriptions sur les listes électorales : Elecam mise sur le digital

Elections Cameroon (Elecam) veut en rôler le maximum de jeunes en âge de voter sur les listes électorales, en vue de réussir la campagne de révision du fichier en cours. A cet effet, l’organe en charge de l’organisation et de la gestion des élections a lancé le samedi 15 avril dernier, une campagne d’inscription pour jeunes sur les plateformes numériques : Facebook, Whatsapp, Twitter, etc. Des espaces digitaux particulièrement prisés par cette tranche de la population qui, par ailleurs, représente le plus grand nombre d’électeurs. L’objectif est donc de les sensibiliser et de les éduquer sur la nécessité de s’inscrire sur les listes électorales. Il est aussi question de les attirer. Cette campagne qui s’achèvera le 30 avril prochain durera 15 jours. Elle vient ainsi s’ajouter aux trois autres organisées l’année dernière. Dans une interview accordée à CT, le directeur général des Elections, Dr Erik Essousse, renseigne davantage sur la manière dont fonctionne cette opération et sur sa raison d’être.

Elecam a lancé le 15 avril dernier et ce, jusqu'au 30 prochain, une campagne digitale d'inscription sur les listes électorales à l'intention des jeunes. La quatrième du genre depuis l'an passé. Quel est concrètement l'objectif visé ?
Nous avons lancé cette opération pour sensibiliser et éduquer les jeunes sur le processus d’inscription sur les listes électorales. Autrement dit, il est question de leur faire comprendre la nécessité et l’utilité qu’ils ont à s’inscrire sur les listes électorales. Il faut les intéresser quand ils atteignent l’âge de 20 ans. La principale raison étant qu’ils représentent la plus grande partie de l’électorat. Compte tenu du fait que cette catégorie est intéressée par les plateformes numériques, à travers les réseaux sociaux que sont : WhatsApp, Facebook, Twitter, etc., nous avons pensé les intéresser davantage au processus d’inscription sur les listes électorales en cours à partir de ces espaces.
 

Comment fonctionne cette campagne et quelle est la plus-value de cette autre initiative ?

De manière concrète, nous avons pensé pouvoir sensibiliser et accéder au maximum de jeunes à travers leurs congénères. Ainsi, nous travaillons avec des jeunes de leur tranche d’âge, capables de leur tenir un discours proche de leur milieu, avec les mots et le lexique qui les arrangent. Nous avons choisi un influenceur d’expression francophone, pour ceux des jeunes qui se sentent plus à l’aise en français, et un autre d’expression anglaise, pour les jeunes compatriotes qui utilisent l’anglais comme langue officielle. Ces influenceurs publient sur leurs différentes pages sur les plateformes digitales énoncées plus haut, des messages que nous leur communiquons. Les jeunes qui suivent ces influenceurs comprennent la raison pour laquelle il faut se faire enrôler sur les listes électorales et la démarche à suivre. La plus-value est que nous attirons plus de jeunes, en utilisant les évolutions des outils que nous offre les technologies de l’information et de la communication. Il fa...